« Je viens à la Réunion pour la première fois. Dans un premier temps, je vais prendre contact avec les autres associations. Nous avons un programme très chargé. Nous allons visiter des personnes âgées, les enfants malades, les adultes souffrants.
Nous venons ici par solidarité. Nous choisissons de venir à la Réunion car notre cause est nationale, internationale, et nous voulions aussi cette fois-ci rendre hommage aux trois îles de l’Océan indien.
Nous avons choisi la Réunion, pour sa tolérance. Ici le métissage est permanent dans le peuple".
Au programme, Anh Dao Traxel compte se rendre à la Région dans l’après-midi, ensuite à la mairie de Saint-Denis. L’après-midi sera consacré à la visite du centre de la Ressource, avec une rencontre avec des déficients auditifs
L’histoire de Anh Dao Traxel
Elle fait partie d’un groupe de « boat-people » vietnamiens lorsqu’elle rencontre le couple Chirac à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en 1979. Jacques Chirac décide de recueillir l’un d’eux dans son propre foyer familial. Elle a alors 21 ans, elle passe deux ans dans la maison des Chirac avec leurs deux filles, Laurence et Claude Chirac.
Elle épouse son second mari, Emmanuel Traxel, un lieutenant de police, officier des Compagnies républicaines de sécurité en charge de la protection des hautes personnalités.
Fonctionnaire au Ministère du Tourisme, elle est également présidente de l’association l’Étoile européenne du dévouement civil et militaire, une association caritative qui a pour but d’aider les familles de fonctionnaires et militaires dont les hommes ou les femmes sont tombés en « service commandé ».
Anh Đào Traxel est faite Chevalier de la Légion d’honneur en 2009 Commandeur de l’Étoile de Mohéli (Comores) et Chevalier de l’Étoile de la Grande Comore (dite Saïd Ali). La même année, elle s’exprime en faveur de la mise en place d’une législation régulant la question des propos diffamatoires qui sont, et peuvent être, diffusés de façon anonyme à travers l’Internet.
Lors du débat sur l’organisation des Jeux olympiques de Pékin de 2008, Anh Đào Traxel déclare dans une interview au journal Ouest-France que « pendant longtemps, avant son annexion par la Chine, le Tibet était une théocratie qui asservissait ses sujets.
De nos jours, chaque partie, chinoise et tibétaine, garde des séquelles d’autorité ». Concernant la Chine, elle indique : « J’ai vécu l’enfer de la guerre et des camps de prisonniers, les coups de crosses et le Napalm. Ce n’est en rien comparable avec la Chine actuelle, qui a accompli énormément de progrès en quelques années »