L’annonce de la fermeture de la ferme aquacole a crée la surprise cette semaine. Une communication sur fond de difficultés économiques, selon Colette Caderby, présidente de l’ARDA (association réunionnaise de développement de l’aquaculture), qui jette l’éponge face à une opinion qui accuse la ferme d’attirer les requins.
Vous annoncez la fermeture de la ferme marine pour raisons économiques, ce n’est pas au tribunal de commerce de décider ?
On verra bien. Mais on a décidé de fermer cette ferme pour des raisons économiques car la société perd aujourd’hui de l’argent (NDLR : 70 000 € par an depuis trois ans). La société aquacole des Mascareignes (SAM) a été crée en 2007. Elle avait trouvé son point d ‘équilibre financier, en réalisant même des bénéfices, mais depuis 2010, en raison de la hausse du coût des matières premières, entrant dans la fabrication des aliments pour poissons, combiné à la baisse de la consommation des ménages, la société s’est retrouvée fragilisée.
Les choix stratégiques de cette société ont-ils été bons ?
Je pense que oui. Mais dès 2010 la société s’est retrouvée fragilisé à cause de ses pertes, et des vols de poissons pour un montant de 70 000 € qui sont liés à des erreurs humaines.
Mais toutes les sociétés traversent une crise depuis 2010, finalement n’est ce pas plutôt la crise requin qui vous pousse à fermer ?
Comme vous le savez, depuis l’année dernière la société aquacole des Mascareignes a été montrée du doigt dans cette crise requin dans les médias. Ceux qui lisent la presse sont aussi des consommateurs. Donc notre image a été écornée, ce qui a eu pour conséquence la baisse de la consommation et la fuite des éventuels repreneurs.
Donc vous cherchiez bien à vous séparer de l’entreprise avant cette crise requin ?
Vu le contexte médiatique, toute cette campagne de presse qui pointait l’entreprise dans cette crise, il est vrai que nos éventuels repreneurs n’ont pas eu confiance. Nous, association réunionnaise de développement de l’aquaculture, nous nous retirons de cette gouvernance et s’il y a des investisseurs nouveaux, nous accompagnerons ces personnes.
Que voit on sous les filets de la ferme ?
Je n’y suis jamais allée et je ne suis pas une spécialiste. Mais les observations menaient par des plongeurs sous-marins et des apnéistes nous ont révélées qu’il n’y a rien. Maintenant, que ceux qui disent avoir vu des bancs de requins frénétiques et énervés sous ces cages, nous amènent les preuves de leurs accusations.
Au final c’est un gâchis incroyable ?
Nous regrettons, association réunionnaise de développement de l’aquaculture et société aquacole des Mascareignes cette situation qui a été vraiment difficiles, et qui nous amènent à prendre cette décision pénibles. Aujourd’hui 4 salariés sont sur le carreau.
Retrouvez le podcast de l’émission “Point de vue” sur le site www.antennereunionradio.
On verra bien. Mais on a décidé de fermer cette ferme pour des raisons économiques car la société perd aujourd’hui de l’argent (NDLR : 70 000 € par an depuis trois ans). La société aquacole des Mascareignes (SAM) a été crée en 2007. Elle avait trouvé son point d ‘équilibre financier, en réalisant même des bénéfices, mais depuis 2010, en raison de la hausse du coût des matières premières, entrant dans la fabrication des aliments pour poissons, combiné à la baisse de la consommation des ménages, la société s’est retrouvée fragilisée.
Les choix stratégiques de cette société ont-ils été bons ?
Je pense que oui. Mais dès 2010 la société s’est retrouvée fragilisé à cause de ses pertes, et des vols de poissons pour un montant de 70 000 € qui sont liés à des erreurs humaines.
Mais toutes les sociétés traversent une crise depuis 2010, finalement n’est ce pas plutôt la crise requin qui vous pousse à fermer ?
Comme vous le savez, depuis l’année dernière la société aquacole des Mascareignes a été montrée du doigt dans cette crise requin dans les médias. Ceux qui lisent la presse sont aussi des consommateurs. Donc notre image a été écornée, ce qui a eu pour conséquence la baisse de la consommation et la fuite des éventuels repreneurs.
Donc vous cherchiez bien à vous séparer de l’entreprise avant cette crise requin ?
Vu le contexte médiatique, toute cette campagne de presse qui pointait l’entreprise dans cette crise, il est vrai que nos éventuels repreneurs n’ont pas eu confiance. Nous, association réunionnaise de développement de l’aquaculture, nous nous retirons de cette gouvernance et s’il y a des investisseurs nouveaux, nous accompagnerons ces personnes.
Que voit on sous les filets de la ferme ?
Je n’y suis jamais allée et je ne suis pas une spécialiste. Mais les observations menaient par des plongeurs sous-marins et des apnéistes nous ont révélées qu’il n’y a rien. Maintenant, que ceux qui disent avoir vu des bancs de requins frénétiques et énervés sous ces cages, nous amènent les preuves de leurs accusations.
Au final c’est un gâchis incroyable ?
Nous regrettons, association réunionnaise de développement de l’aquaculture et société aquacole des Mascareignes cette situation qui a été vraiment difficiles, et qui nous amènent à prendre cette décision pénibles. Aujourd’hui 4 salariés sont sur le carreau.
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