Des travaux de mises aux normes sont nécessaires à la déchetterie de la Rivière Saint-Etienne pour continuer son exploitation. Les représentant de la CIVIS et les élus du Sud montent au créneau et espèrent une solution pour éviter la fermeture.
800 tonnes de déchets sont déversées chaque jour à la déchetterie de la Rivière Saint-Etienne provenant des quelques 500 000 habitants du Sud. L’exploitation de la décharge est assurée par la Civis (Communauté Intercommunale des Villes Solidaires du Sud) jusqu’au 10 octobre. Mais par la suite, un arrêté préfectoral avec de nouvelles contraintes techniques rentrera en vigueur. Elle est contestée par les responsables de la déchetterie.
Son entrée en application peut entraîner une mise en demeure et la poursuite pénale de plusieurs élus. "Il y a un désaccord pour l’instant avec les services de l’Etat sur le référentiel du terrain naturel par rapport à la hauteur des déchets autorisés. S’il reste tel quel, on a pratiquement atteint cette hauteur, ce qui conduirait à la fermeture du site, au lendemain même de la promulgation de l’arrêté", précise Isabelle Guillaume, directrice du pôle environnement de la CIVIS.
20 millions d’euros d’investissements sont nécessaires pour les travaux de mise aux normes de la déchetterie. Une somme qui correspond à 80 euros par tonnes de déchets. Un investissement qui impliquerait notamment le doublement de la taxe sur les ordures ménagères des habitants concernés.
"20 millions d’euros pour une durée de vie qui ne dépasserait pas les 3 ans ?", s’interroge Michel Fontaine, sénateur-maire de Saint-Pierre qui estime que cet investissement n’est pas "raisonnable". Il ajoute par ailleurs que "c’est impossible de faire supporter un impôt, une taxe supplémentaire et d’augmenter les taxes pour nos concitoyens".
Une nouvelle rencontre est prévue le 13 septembre prochain entre les services de l’Etat et les représentants de la Civis pour tenter de trouver une solution.