Une mesure d’urgence a été trouvée afin de maîtriser au plus vite l’incendie de la décharge de Saint-Louis. Des milliers de tonnes de terre, achetées par la Civis, vont être déversées sur le feu. Les habitants de la Rivière vont bientôt pouvoir respirer au propre comme au figuré.
Aux grands maux, les grands moyens ! La Civis (Communauté intercommunale des villes du Sud) a décidé d’acheter plus de 15000 tonnes de gravats à un fournisseur installé dans le Sud.
Elle espère ainsi pouvoir étouffer l’incendie qui dure maintenant depuis plus de 6 jours.
Depuis hier, les rotations de camions ont commencé. Ils déversent des chargements de terre et de gravats sur les 1200 m2 de foyer d’incendie.
Edmond Lauret, le Directeur de la Civis espère ainsi venir à bout du feu. Celui-ci pollue l’air de Bel-air et de plusieurs quartiers de la Rivière.
Il provoque également une vive inquiétude parmi la population. Plusieurs mères de famille empêchent même leurs enfants de jouer à l’extérieur des habitations.
Thierry Souton, porte-parole de l’opposition municipale de Saint-Louis déplore un manque de réactivité des pouvoirs publics. Il a demandé mercredi, la fermeture de deux établissements scolaires.
« Encore une fois, l’incendie s’est déclaré un week-end. Nous avons décidé de porter plainte… », Edmond Lauret est exaspéré par ce nouvel incendie qui pour lui est d’origine criminelle.
Les mesures réalisées par l’Ora (Office réunionnais de l’air) ne seront connues que dans trois semaines. Les échantillons ont été envoyés dans un laboratoire en Alsace.