Dans le cadre de l’accord portant sur la hausse des salaires signée par le COSPAR et le MEDEF, la CGPME s’est fermement opposée à l’extension de cet accord pour les PME (Petites et Moyennes Entreprises). Pour ce syndicat, l’augmentation des 50 euros minimum pourrait compromettre de nombreuses entreprises sur le Département.
La CGPME a rappelé sa ferme intention de s’opposer à la possible extension de l’accord portant sur la hausse des salaires - signé par le MEDEF et le COSPAR - en ce qui concerne les Petites et Moyennes Entreprises (PME).
Selon ce syndicat, si l’extension de cet accord aux PME est mise en application, ceci compromettrait la santé financière de nombreuses petites et moyennes entreprises réunionnaises.
"La viabilité des PME du département est en jeu" selon la CGPME qui tire la sonnette d’alarme une nouvelle fois à ce sujet. La CGPME rappelle que "
les entreprises ne peuvent payer que ce qu’elles ont" et considère qu’il est "
dangereux pour le dialogue social qu’un accord salarial régional s’impose aux accords signés par les branches constituées". La CGPME souhaite ainsi que soient exclus du protocole les salariés :
d’entreprises rattachées à des branches structurées,
ayant mis en place un contrat d’intéressement,
d’entreprises de moins de 20 personnes.
Cette position est illustrée à travers l’exemple d’une entreprise de communication qui ne pourrait pas appliquer cette hausse des salaires sans compromettre son développement et notamment une embauche (cf. La vidéo ci-jointe).
Les membres de la CGPME ont donc rappelé aujourd’hui leur intention de s’opposer à l’extension envisagée du protocole d’accord signé entre le COSPAR et le MEDEF si celui-ci est rendu applicable à travers une publication au journal officiel de la République.
La CGPME reste fermement campée sur ses positions et souhaite avant tout "
assurer la pérennité des PME réunionnaises".