L’état des bus est souvent pointé du doigt suite à des incidents mais le transport des passagers est pourtant fortement réglementé.
Il faut d’ores et déjà souligner le fait que les autocars et autobus doivent être présentés pour la première fois au contrôle technique après l’immatriculation. Et cette première visite se déroule en plusieurs étapes : l’identification du véhicule, le contrôle environnement, la pesée du véhicule, l’état mécanique et le fonctionnement des pièces du véhicule... Rien n’est laissé au hasard pour cette première visite et celles qui suivent, se ressemblent.
L’objectif est clair : assurer la sécurité des passagers en toutes circonstances.
Selon le type de véhicule un contrôle des émissions d’échappement est effectué par des appareils de mesure et ensuite complété par un contrôle visuel de l’inspecteur du système d’échappement.
"Chaque pièce et chaque élément faisant partie de l’équipement obligatoire sont contrôlés conformément aux prescriptions réglementaires et techniques. L’état général, le fonctionnement, la fixation, l’usure, les fuites, les soudures et la conformité des pièces sont contrôlés".
A La Réunion comme sur l’ensemble du territoire national, les contrôleurs (via les Contrôles Techniques Obligatoires) passent au crible les véhicules. Les sièges sont donc comptés par le contrôleur afin de s’assurer de l’identification du bus. Puis, toutes une batterie de tests sont effectués. L’expert traque la moindre imperfection. "Il faut vérifier l’opacité des fumées, l’éclairage, le fonctionnement du frein..." détaille un contrôleur de Sainte-Clotilde, Sébastien Rivière.
Tout est donc mis en oeuvre pour éviter les accidents mais ce sont aux propriétaires de réaliser les démarches obligatoires et les réparations nécessaires.