Cette année, nombreux sont ceux qui ont tiré les Rois dimanche 3 janvier et pourtant, la fête de l’Epiphanie est bel et bien célébrée par les Chrétiens le 6 janvier. Tradition et religion ont souvent pour habitude de se mélanger et cette année encore, la célèbre galette des Rois a été dégustée trop tôt.
Epiphanie le 6 janvier : les chrétiens célèbrent l’arrivée de Jésus les trois rois mages viennent voir
"La fête s’appelle aussi « Théophanie », qui signifie « manifestation de Dieu ». Cet ancien nom subsiste aujourd’hui dans le prénom féminin Tiphaine (en anglais Tiffany). La fête était à l’origine, jusqu’à la fin du VI siècle, la grande et unique fête chrétienne de la manifestation du Christ dans le monde : incarnation, Nativité, manifestation par la venue des mages, manifestation par la voix du Père et la colombe sur le Jourdain, manifestation par le miracle de Cana".
La tradition
La tradition veut que l’Épiphanie soit l’occasion de « tirer les rois » : une figurine est cachée dans une pâtisserie et la personne qui obtient cette fève devient le roi ou la reine de la journée. Cette pratique trouverait son origine dans les Saturnales de la Rome antique.
Dans la moitié nord de la France, depuis le 12ème siècle, on mange la galette des Rois à l’occasion de cette fête.
La tradition veut que l’on partage la galette en autant de parts que de convives, plus une. Cette dernière, appelée « part du Bon Dieu », « part de la Vierge » ou « part du pauvre », était destinée au premier pauvre qui se présenterait au logis.
Un usage moderne veut aussi que la traditionnelle fève soit remplacée ou voisine avec un petit sujet caché à l’intérieur de la pâte de la galette des Rois, la personne ayant dans sa part la fève sera symboliquement couronnée roi ou reine et devra offrir la prochaine galette, quant à celui qui a le sujet il devra offrir la boisson (mousseux, muscat, ou champagne selon la bourse... ).
Lorsqu’il y a des enfants, l’un d’entre eux - en général le plus jeune - doit se placer sous la table, et tandis que la personne qui fait le service choisit un morceau, l’enfant désigne le destinataire de cette portion.
Les gourmands auront l’occasion de se régaler à volonté tout au long du mois de janvier puisque cette année, nombreux sont ceux qui n’ont pas attendu le 6 janvier pour déguster la fameuse galette des Rois à la frangipane, ou bien encore au chocolat et à la poire...
Toutes les pâtisseries et boulangeries de l’île proposent depuis le début du mois des galettes des rois. Ces établissements sont quasi-surs de faire en ce premier dimanche du mois, un bon chiffre d’affaires.
À la Réunion, comme en Métropole, celui qui trouve la fève doit élire sa reine ou son roi et surtout offrir la prochaine galette ou organiser un repas.
" La galette des Rois n’a rien à voir avec l’Epiphanie. Le 6 janvier, c’est la célébration de l’arrivée des Rois Mages venus constaté la naissance du Roi des Juifs, Jésus Christ en offrant de la mire, de l’or et de l’encens" explique le Père Glenac, le curé du Chaudron.