L’entreprise familiale des Transports Souprayenmestry a été placée en redressement judiciaire mercredi 16 novembre. Le tribunal de commerce a accordé un délai de trois mois à la société pour trouver un accord. 62 emplois sont en jeu. Les salariés de l’entreprise avaient d’ailleurs organisé un débrayage mardi et exprimé leurs inquiétudes pour l’avenir. Dans l’attente d’une évolution positive, les employés ont repris le travail.
Bien qu’ils aient décidé de ne pas poursuivre leur mouvement de protestation, les salariés de l’entreprise Souprayenmestry ne cachent pas leurs craintes. Après une journée de débrayage mardi, les chauffeurs de cette société de transport ont repris le travail et assuré le service dans les communes du Port, de La Possession et de Saint-Paul.
Le Tribunal de Commerce s’est prononcé hier sur ce dossier et décidé du redressement judiciaire de l’entreprise familiale qui emploie 62 salariés. Si aucun accord n’est trouvé d’ici trois mois, l’entreprise qui accuse un passif de 1 million d’euros sera mise en vente. Placée en procédure de sauvegarde depuis le 7 septembre dernier, l’entreprise des Transports Souprayenmestry a commencé à battre de l’aile en 2009. Les vives tensions entre le principal actionnaire Gérard Souprayenmestry et ses frères et soeurs qu’il a licenciés ont été le point de départ de cette affaire.
Le Tribunal se donne un délai pour mettre d’accord les membres de la famille Souprayenmestry. Dans le cas contraire, un appel sera lancé aux candidats à la reprise.