L’Observatoire de Physique de l’Atmosphère de la Réunion (OPAR) permet la surveillance de l’atmosphère dans la zone de l’Hémisphère Sud. Aujourd’hui, Paul Vergès - le président de la Région - conviait la presse afin de décliner l’avancement du projet d’Observatoire sur le site de MaÏdo.
Aujourd’hui à 16h00, une conférence de presse se tenait à l’Hôtel de la Région Pierre Lagourgue, au Moufia.
Organisée dans le prolongement de la réunion du comité de direction de l’Observatoire de Physique de l’Atmosphère de la Réunion (OPAR), cette réunion s’est déroulée en l’absence du président de la région, Paul Vergès, retenu par un empêchement.
Le but de cette réunion était de décliner l’état d’avancement du projet d’Observatoire sur le MaÏdo.
Soutenu par l’Union Eruopéenne, ce projet suscite toutes les attentions au regard de son importance.
La réunion s’est donc tenue en présence des partenaires de ce projet : l’INSU, le CNRS et l’Université de la Réunion.
"Les instruments de l’OPAR, installés à l’Université du Moufia, devraient être transférés sur le site du MaÏdo, au dessus de la couche limite marine, afin de s’affranchir de toutes formes de pollution".
L’Observatoire de physique de l’atmosphère de la Réunion est un outil indispensable qui permet "la surveillance de l’atmosphère dans l’hémisphère Sud" et donc, "pour savoir dans quel type de climat l’homme aura à évoluer d’ici 10 à 30 ans".
"En complément des mesures satellitaires déployées par le monde occidental, les stations de mesures au sol -tel que l’OPAR- grâce à un niveau d’équipement pointu, offrent un complément scientifique indispensable pour mieux cerner le problème de la climatologie".
Le projet d’Observatoire sur le site du Maïdo est particulièrement attendu et représente un outil précieux qui permettra de "combler les lacunes d’observation des phénomènes climatiques dans la ceinture tropicale".
Qualifié de "remarquable et d’exceptionnel" pour un tel projet, le site du MaÏdo regroupe tous les atouts nécessaires pour mettre en oeuvre un pôle de recherche optimal.