Face à la recrudescence du nombre de gîtes larvaires, l’Agence Régionale de Santé Océan Indien alerte la population et les professionnels de santé. La circulation du virus chikungunya à Madagascar est avérée et de fortes suspicions existent dans les îles de la zone. A la Réunion, les dispositifs de lutte contre l’aedes albo-pictus - le vecteur de la maladie - ont été renforcés afin d’éviter une nouvelle épidémie.
Le chik circule dans la Grande Ile et menacerait même aux Seychelles. Au regard de ces éléments, l’Agence Régionale de Santé de l’Océan Indien a décidé d’accentuer ses dispositifs de lutte contre le chikungunya. Le risque de prolifération des moustiques s’est accru avec les fortes pluies de ces derniers jours.
En cette fin d’été austral, les insectes porteurs du virus du chik sont nombreux. La période est donc propice à un début d’épidémie. L’Agence Régionale de Santé s’apprête à multiplier les campagnes d’information afin de rappeler aux professionnels de santé et à la population les mesures de prudence à adopter.
Un seul cas de chikungunya a été enregistré à la Réunion depuis le début de l’année. Les moustiques ont battu des records de présence en janvier/février. Si le niveau est aujourd’hui normal, la prudence reste de mise. Ainsi que le rappelle l’Agence Régionale de Santé, toutes les coupelles, tous les vieux bacs ou encore dépôts d’ordure susceptibles de favoriser la multiplication des gîtes larvaires doivent être vidés. Les jardins doivent aussi être entretenus régulièrement.