Alors qu’une attaque mortelle de requin a secoué toute l’île en début de semaine, à Boucan Canot les commerçants, touché par la crise requin, commencent à sortir la tête de l’eau.
La côte Ouest de l’île a été durement touché l’année dernière par la recrudescence des attaques de requins. A plusieurs reprises, les commerçants ont tiré la sonnette d’alarme éprouvant de grosses difficultés à relancer leur activité. Mais un an après, ils commencent tout doucement à sortir la tête de l’eau et les visiteurs retrouvent le chemin de la plage.
Dans le panier des adolescents comme dans le panier des touristes, une bouteille d’eau et pas grand chose de plus pour venir à Boucan. Pour déjeuner le midi, ils se délaceront quelques mètres plus haut. "Au gré des visites, on s’arrête sur les petits camions, les restos. Le but étant de manger rapidement, et de ne pas perdre de temps", explique un vacancier.
Pour d’autres, ils sont partis sans rien préparer avec juste un petit budget pour s’acheter de quoi tenir la journée. Entre 10 et 20 euros par personne pour une journée à la plage, ce qui convient parfaitement aux commerçants.
Pour Patrick Zitte, serveur aux Boucaniers, les jeunes et les touristes c’est son fond de commerce. Depuis le début des vacances, les affaires repartent. "Il fait beau, les jeunes commencent à revenir, c’est agréable", constate Patrick Zitte.
Si pour Patrick les affaires reprennent doucement, plusieurs commerçants ne partagent pas son avis. Si certains admettent qu’avec les vacances leur chiffre d’affaires grimpe à nouveau, ils regrettent néanmoins que Boucan ne soit plus la station balnéaire ultra-fréquentée d’avant la crise requin.