L’opération Kass’Moustik débutée hier se poursuit aujourd’hui chez les gens. La prévention laisse place à l’action. Aujourd’hui les membres de l’opération repèrent et détruisent des gîtes larvaires de moustiques.
Non, le chikungunya n’a pas disparu. C’est ce qu’essaye de faire comprendre les membres de l’opération Kass’Moustik. Aujourd’hui ils passent dans les maisons de 14 communes de l’île, pour repérer et détruire les gîtes larvaires de moustiques.
Les victimes du virus il y a cinq ans sont les premiers à appeler les agents. La douleur a laissé des traces, et les gens n’ont plus envi de revivre le calvaire de 2005 avec la crise du chikungunya.
Selon l’ARS-OI, Agence de santé Océan Indien, 158 cas autochtones de chikungunya ont été découverts depuis le début de l’année.