La journée de ce vendredi 25 février sera le point d’orgue d’une semaine de manifestations. Aujourd’hui, plusieurs centaines de lycéens et de professeurs défileront dans la rue en vue de protester contre les suppressions de postes dans l’Education Nationale.
Deux gros rassemblements sont prévus. Ce vendredi matin, élèves et enseignants battront le pavé une nouvelle fois pour dénoncer la casse de l’éducation nationale. Dans le Nord, le rendez-vous est donné à la Médiathèque de Saint-Denis. Dans le Sud, les manifestants se réuniront au Tampon, devant le lycée Roland Garros.
En répondant à cet appel à la grève, la jeunesse réunionnaise entend manifester sa vive opposition aux suppressions massives d’emplois programmées en métropole et dans notre département. Une centaine de postes devraient en effet ne pas être renouvelés l’année prochaine.
Les syndicats d’enseignants, lycéens et étudiants appellent à une mobilisation générale. Au travers de la manifestation de ce vendredi, il s’agit de remettre en cause les réformes engagées par l’Etat dans le secteur de l’éducation.
Dans un communiqué diffusé cette semaine, le SNALC en appelait aux acteurs politiques et sociaux, aux entrepreneurs et aux décideurs, pour qu’il se joignent à l’action de protestation afin de convaincre de l’urgence de faire reconnaître par la France "la spécificité de la situation de nos enseignements à La Réunion".
Le lycée de Rontaunay à Saint-Denis, Bras Fusil à Saint-Benoit, le lycée des Antoine de Saint-Exupéry aux Avirons, le lycée Roland Garros au Tampon, le lycée Paul Hermann à Saint-Pierre font partie des établissements touchés par le mouvement de grève ce vendredi. Le fonctionnement des établissements de l’île sera fortement perturbé du fait de la mobilisation. A Saint-Louis notamment, la mairie a demandé aux parents de prendre leurs dispositions dans le cas où leurs enfants ne pourraient pas être pris en charge.