Les nouvelles élections pour la présidence de l’Université de la Réunion doivent se dérouler ce mardi, en dépit des multiples actions menées par "Refonder l’Université de la Réunion" pour repousser le scrutin.
Conformément au calendrier électoral annoncé par Mohamed Rochdi et validé par l’inspecteur général de l’administration, de l’éducation nationale et de la recherche Philippe Forstmann, les élections pour la présidence de l’Université se tiendront ce mardi 30 septembre.
Une seule liste - celle conduite par Mohamed Rochdi - a été déposée. Il ne devrait donc pas y avoir de surprise quant à l’issue du scrutin. Tête de liste de "Refonder l’Université de la Réunion", le Professeur des universités Philippe Jean-Pierre qui souhaite participer aux élections a multiplié les actions ces dernières semaines pour obtenir le report du scrutin à une date ultérieure.
Malgré les manifestations organisées jeudi 25 octobre sur la place des Droits de l’Homme à champ-Fleuri et lundi 29 octobre devant les grilles de l’Université, l’inspection a campé sur ses positions et refusé de revoir les dates des élections, estimant qu’aucune raison ne justifiait un tel changement.
Philippe Jean-Pierre, qui est soutenu par des personnels administratifs, des professeurs, des étudiants assure qu’il a été "exclu du processus électoral" et dénonce "l’absence de neutralité en ce qui concerne le choix de la date des élections universitaires". Le professeur agrégé d’économie considère que Mohamed Rochdi a "bafoué la loi électorale".
Mohamed Rochdi, dont l’élection du 2 juillet dernier avait été invalidée par le Tribunal Administratif le 10 septembre dernier, suite à un recours déposé par Philippe Jean-Pierre, devrait être réélu à la tête de l’Université ce mardi. "Refonder l’Université de la Réunion" n’entend pas rester là et prévoit de "se battre jusqu’au bout pour obtenir la tenue de nouvelles élections à une date plus appropriée".
