La signalétique et les messages de prudence qui figurent sur les jeux vidéos, en particulier les plus violents, sont mal connus et peu visibles, estime la secrétaire d’Etat à la Famille Nadine Morano qui a indiqué "travailler" sur le sujet. Sur le département comme partout sur le territoire national, de nombreux adolescents sont adeptes de jeux vidéos violents dans lesquels ils manipulent des armes pour tuer et ce, sans tenir compte de l’âge requis pour jouer.
"On voit beaucoup trop de jeunes avoir accès facilement aux rayons des jeux vidéos les plus violents, les plus dangereux, et qui ne sont pas de leur âge et passer sans aucune difficulté à une caisse", a également déploré la Secrétaire d’Etat à la Famille .
"Nous sommes en train de travailler sur la façon d’informer mieux les parents (...) sur internet, sur la signalétique dans les magasins et sur les packagings de ces jeux", a-t-elle ajouté.
Sur le département, les adolescents interrogés sur le sujet expliquent qu’ils apprécient les jeux vidéos mettant en scène des jeux de rôles.
Dans une salle de jeux vidéos du Sud, les jeunes entrent dans un univers virtuel dans lequel ils apprennent à manipuler de nombreuses armes. Dans certains jeux vidéos, les personnages gagnent de l’argent à chaque fois qu’ils tuent, à coups de couteau ou d’armes à feu...
Ces jeux sont mis en vente en suivant le code de la signalétique PEGI (interdit aux moins de 18 ans...) mais selon la Secrétaire d’Etat à la Famille, cela reste insuffisant et les jeunes parviennent quand même à se procurer les jeux avant l’âge.
Pour d’autres, ce sont "les parents qui ne sont pas assez vigilants et achètent ce que veulent leurs enfants".