Les exploitations maraîchères sont les premières à souffrir des aléas du temps. Ce matin, sur le marché du Chaudron, les effets des intempéries du week-end se faisaient ressentir, au grand dam des consommateurs.
Au lendemain des pluies diluviennes, les agriculteurs n’ont pas le moral. Le déluge qui s’est abattu sur l’île entre le vendredi 28 et le dimanche 30 janvier a détruit une bonne partie des récoltes.
Les salades, brèdes, bottes de persil et oignons verts paient le plus lourd tribut. Pour compenser les pertes occasionnées par le mauvais temps, les maraîchers ont été contraints d’augmenter le prix de leurs produits.
Ce mercredi matin, sur le marché du Chaudron à Saint-Denis, il fallait débourser en moyenne un euro pour une salade verte, soit cinquante centimes de plus qu’en temps normal.
Les pluies torrentielles du week-end ont également impacté le prix des produits transformés. Pour exemple, certains vendeurs de barquettes de légumes hachés ont revus les prix à la hausse.
Du côté des clients, la flambée des prix n’encourage pas la consommation. Cela étant, les Réunionnais semblent comprendre le désarroi des maraîchers, tour à tour victimes de la sécheresse et des inondations.