Une cellule de crise agricole avait été mise en place suite aux incendies dévastateurs qui ont ravagé les hauts de l’Ouest au coeur du Parc National. Dans certaines zones, plusieurs éleveurs ont été durement touchés par le feu. L’ensemble des mesures demandées par la Chambre d’Agriculture ont reçu un accord de principe de l’Etat, de la Région et du Département. La CGPER et la Chambre d’Agriculture se félicitent de ces engagements.
Parmi les 2834 hectares parcourus par le feu, de nombreux pâturages ont été réduits en cendres. Un problème de taille pour les éleveurs situés dans les zones concernées comme la Chaloupe Saint-Leu, qui ne peuvent plus emmener leurs animaux brouter dans les prés. Certains ont vu leur exploitation en partie détruite par les flammes. Dès le 2 novembre, la Chambre d’Agriculture avait réclamé que des mesures d’urgence soient prises très rapidement pour aider les agriculteurs. Des souhaits qui ont reçu l’aval des autorités.
Le fonds d’extrême d’urgence débloqué par l’Etat permettra notamment de la prise en charge du stock fourrager, ainsi que d’un pack vétérinaire comprenant des vitamines, de l’alimentation concentrée et de l’installation de la clôture électrique.
La Chambre d’Agriculture et la CGPER se félicitent de ces premiers gestes faits en faveur des exploitants. Par ailleurs, les éleveurs auront la possibilité de faire financer la réfection de l’ensemble des prairies détruites par le feu. Le comité de l’Etat chargé d’expertiser les dégâts en collaboration avec la Chambre d’agriculture va bientôt commencer sa mission. Des négociations vont être entamées entre l’Etat et la Région pour une mise en place de contrats aidés. Enfin, les services fiscaux et financiers devraient se montrer conciliants envers les éleveurs touchés par la catastrophe.
La chambre d’agriculture s’est dit satisfaite de la mise en oeuvre de ces différentes mesures suite à l’incendie du Maîdo et restera "vigilante" sur leur application.