"Il y a urgence, il y a danger" : les ex salariés de l’Arast ne savent que penser du communiqué émanant du conseil général. La mobilisation reste de mise pour les anciens salariés de l’Arast.
Le coût de la communication pour diffuser les communiqués du conseil général laisse place à la polémique du côté des anciens salariés de l’Arast qui restent mobilisés devant le Palais de la Source.
En découvrant le communiqué du conseil général dans la presse quotidienne ce mati, les ex salariés de l’Arast ont été plus que surpris.
"ll y a longtemps qu’il y a urgence, il y a longtemps qu’il y a danger pour tous les anciens salariés de l’Arast" déclare une manifestante, toujours mobilisée devant le conseil général ce matin.
Joint par téléphone, Eric Marimoutou - le directeur de l’AGS (Association de Garantie des Salaires) dit ne pas comprendre cette annonce : "le département n’a pas d’argent pour distribuer des aides d’urgence aux grévistes mais en a par contre pour publier des communiqués" souligne ce dernier.
Entre 8000 à 10000 euros ont été nécessaires pour diffuser ces communiqués dans les journaux de l’île. "Lamentable" selon certains manifestants. Les ex salariés de l’Arast ne savent que penser. Certains pensent que "la présidente du conseil général sort enfin du fé noir", d’autres se sentent abusés.
A 15h00, le Préfet de la Réunion a décidé d’organiser une réunion de médiation entre les représentants du conseil général, de l’AGS et une délégation des anciens salariés de l’Arast.
Pour rappel, les anciens salariés attendent toujours le versement de leur solde de tout compte ainsi que le paiement de leur salaire du mois de décembre. "Nous n’avons perçu aucune versement depuis le 27 novembre" soulignent les manifestants qui crient leur désespoir depuis des semaines.