A l’occasion de la création d’une antenne locale de Greenpeace à La Réunion, François Chartier, l’un des représentants de l’organisation écologiste, revient sur les enjeux sociaux et économiques d’une pêche durable.
Dans le cadre de sa mission sur les pratiques des thoniers en haute mer dans l’Océan Indien, l’Esperanza, navire amiral comptant parmi les bateaux de Greenpeace, a inauguré sa première escale à La Réunion ce mardi.
Cette escale à La Réunion est un événement à double-titre puisqu’une antenne locale de Greenpeace sera créée à La Réunion, une première dans un département d’outre-mer.
Une pêche raisonnée, en accord avec l’environnement : c’est le message que prônent les représentants de Greenpeace. L’action de l’organisation écologiste se fait en mer mais aussi sur terre, à travers notamment les rencontres avec les acteurs du monde politique et économique.
François Chartier, chargé de campagne océans à bord de l’Esperanza, explique que l’enjeu aujourd’hui est de changer les pratiques de pêche qui pour certaines sont abusives et menacent directement certaines espèces de poissons.
En ce qui concerne les échanges avec le public, l’intérêt de ces opérations portes ouvertes est de se faire connaître auprès de la population pour mieux la sensibiliser aux enjeux d’une pêche régulée.
L’an dernier, c’est un autre bateau de la flotte de Greepeace, le Rainbow Warrior qui avait effectué une mission dans la zone Océan Indien. A l’époque, le navire n’avait pas obtenu l’autorisation de faire escale à Port-Louis.
François Chartier met l’accent sur l’information du public, essentielle pour éveiller les conscience. Le représentant de Greenpeace rencontrera aussi des professionnels avec lesquels il abordera la problématique de la pêche du thon en haute mer.
Retrouvez dans la vidéo jointe, l’interview de François Chartier, chargé de campagne océan à bord de l’Esperanza.