Après un an et demi de captivité, les deux journalistes français ont retrouvé la liberté. Cette libération marque la fin d’une longue attente et un grand soulagement pour les proches d’Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier retenus pendant 547 jours en Afghanistan.
Les deux journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, enlevés le 29 décembre 2009 en Afghanistan par les Talibans ont été libérés ce mercredi 29 juin. La nouvelle a fait le tour des médias. Quelques minutes après l’annonce officielle de cette libération espérée, le président Nicolas Sarkozy a fait part de sa satisfaction dans un communiqué.
Dans ce message, le chef de l’Etat français explique que "nos deux compatriotes Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, ainsi que de leur interprète Reza Din" ont été libérés". Les trois otages libérés sont en bonne santé.
Nicolas Sarkozy a également remercié le président Karzaï pour la gestion de cette crise ainsi que tous ceux qui ont participé à la libération des otages. Le Premier Ministre François Fillon qui était présent dans l’hémicycle a confirmé que les deux journalistes de France 3 sont libérés depuis quelques heures. Les deux otages qui ont été retenus en captivité durant 547 jours devraient être rapatriés en France ce jeudi. Leur retour est annoncé pour demain à 8 heures, à la base aérienne de Villacoublay.
Enlevés le 30 décembre 2009, sur une route dans le nord-est de Kaboul en Afghanistan, Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière retrouveront leur pays dans quelques heures, pour le plus grand bonheur de leurs familles. La nouvelle de leur libération est tombée peu après 15 heures (heure métropole) ce mercredi. C’est l’organisme Reporters Sans Frontières qui a le premier annoncé la libération des deux otages sur son compte twitter.
Selon les informations d’Europe 1, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier auraient été transportés à l’hôpital français de Kaboul. Cette heureuse nouvelle a bouleversé les familles des deux journalistes de France 3 qui s’inquiétait de leur état de santé et de leurs conditions de détention.