C’est aujourd’hui que le tribunal de Commerce de Saint Denis doit trancher en ce qui concerne l’avenir de l’enseigne Conforama sur le département. Après la liquidation judiciaire des magasins d’ameublement Guest, celle de C2M et de Cap Mascareigne, le Groupe Caillé est de nouveau dans la tourmente en ce qui concerne Conforama.
Au total, 62 salariés sont concernés par cette décision de justice. Les employés du magasin Conforama du Chaudron comme ceux de Saint Pierre attendent tous d’être fixés sur leur sort ce mercredi 8 septembre. Ils seront sans nul doute nombreux devant le Tribunal de Commerce de Saint Denis, dans l’attente du verdict.
L’enseigne est aujourd’hui sur la sellette. La semaine dernière, plusieurs employés interrogés déclaraient avoir le sentiment d’avoir un "couperet au-dessus de la tête". La menace de fermeture des magasins plane mais pour l’heure, les salariés sont dans l’attente. Redoutée par les 62 salariés, la liquidation judiciaire de l’enseigne Conforama apparaît inéluctable.
Dans une interview accordée au Quotidien publiée hier, François Caillé a déclaré " notre groupe doit aujourd’hui se recentrer sur ses deux métiers de base que sont la grande distribution et l’automobile". Avant de poursuivre : "aujourd’hui, Conforama est condamné. Cela a été dit au personnel et croyez bien que j’en suis triste. Il faut cependant bien comprendre que je suis obligé de faire des arbitrages. En essayant de sauver Conforama, je mettrai en péril le reste du Groupe". (...) "Mais si je suis obligé de supprimer 500 emplois pour en sauver 2500 autres, ai-je le droit d’hésiter ?" interroge le Président Directeur Général du Groupe Caillé.
Pour rappel : le 29 septembre prochain, le tribunal de Commerce de Saint Denis devra trancher en décidant si oui ou non, le plan de sauvegarde du Groupe Caillé sera prolongé de six mois, après la première phase entreprise depuis le mois de mars 2010.