La mobilisation des grévistes du CHU ne faiblit pas. Les représentants syndicaux ont été reçus par le directeur de cabinet du préfet, Sébastien Audebert. Après 3 heures d’échanges, les représentants syndicaux sont ressortis insatisfaits. Les négociations devraient être pilotées au niveau national mais ils attendent des garanties à ce sujet. La mobilisation reste forte et la menace de nouveaux blocages plane.
Les grévistes du CHU ont durci le ton lundi 14 mai et restent mobilisés aujourd’hui.
Hier, un barrage a été dressé sur le pont Vinh-San, la route du Littoral était donc totalement paralysée en fin de journée, avec précisément 16 kilomètres d’embouteillages en direction de Saint-Denis. Tout le centre-ville de Saint-Denis était donc saturé.
La mobilisation des grévistes n’a pas faibli ce mardi. Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés dès 5h30 devant le CHU de Bellepierre à Saint-Denis. Un barrage filtrant a été dressé pendant moins d’une heure, peu avant 9h00. Les manifestants ont également tenu à dresser une haie d’honneur devant le CHU (Centre Hospitalier Universitaire).
Aux alentours de 10 heures, une opération "escargot" a été menée dans le centre-ville de Saint-Denis. Le cortège a quitté le CHU pour se rendre devant la préfecture.
Les manifestants ont patienté dans les jardins de la préfecture. Une centaine de personnes se sont réunies et tous espéraient une issue favorable aux négociations.
Les revendications restent les mêmes : ils protestent contre la suppression de l’indexation des primes.
A l’issue de la réunion, il s’avère que les négociations devraient être pilotées au niveau national. Mais les représentants syndicaux attendent des garanties à ce sujet.
A l’heure actuelle, les syndicats refusent que l’ARS et le CHU soient les uniques interlocuteurs dans le cadre des négociations. Ils souhaitent que les ministères de la Santé, des Finances et de l’Outre-mer engagent une concertation nationale et pas uniquement locale.
Une promesse qui a été formulée aujourd’hui à l’oral lors des échanges en préfecture mais les syndicats souhaitent que ces engagements soient écrits.
A l’issue de la table, les représentants syndicaux sont ressortis peu convaincus. Et les discutions ont donc continué... Autour de la table des négociations : la délégation syndicale, les représentants de l’Etat, de l’ARS, du CHU et de la direction régionale des Finances publique.
Une fois encore, les représentants syndicaux sont ressortis peu satisfaits car ils estiment qu’à l’oral, il y a eu des promesses mais pas suffisamment de garanties. "Il n’y a eu aucun engagement" déplorent les représentants syndicaux.
Après avoir consulté leurs différentes bases, la mobilisation des différents syndicats reste intacte. L’ensemble des acteurs a prévu de se revoir la semaine prochaine, dans les locaux de l’ARS OI (Agence Régionale de la Santé).
La mobilisation reste forte et la menace de nouveaux blocages est toujours présente.