A La Réunion, dans quinze autres villes françaises et dans trente pays du monde, l’ONG Greenpeace organise ce samedi une journée d’action pour réclamer la libération de ses 28 militants emprisonnés en Russie.
Placés en détention provisoire pour deux mois, les 28 militants de l’organisation écologique Greenpeace et les deux journalistes actuellement emprisonnés en Russie, sont inculpés de piraterie et risquent 15 ans de prison ferme.
C’est pour attirer l’attention des pouvoirs publics et de l’opinion sur leur sort que Greenpeace organise ce samedi une action dans 30 pays dans le monde et 16 villes de France. L’organisation non gouvernementale invite tous les citoyens indignés par la détention des militants à participer à des événements et actions symboliques en témoignage de leur solidarité.
A La Réunion et dans 15 autres villes de France, les citoyens participeront à une mise en scène collective et visuelle et pourront témoigner de leur solidarité en envoyant des messages à ces militants engagés pour défendre le climat. Tous seront aussi invités à signer la pétition (déjà 800 000 signatures) demandant la libération des « Arctic30 ».
Quinze des militants de Greenpeace ont déjà été inculpés pour piraterie, après avoir manifesté pacifiquement en mer contre les forages pétroliers en Arctique. Les 15 autres personnes présentes à bord du bateau de Greenpeace repassent devant le tribunal aujourd’hui et devraient probablement être inculpées pour piraterie également.
Parmi ces militants, un français, Francesco Pisanu, vient lui aussi d’être inculpé de piraterie. Il s’agit de la plus grave menace contre les actions pacifiques de défense de l’environnement depuis 1985, lorsque les services secrets français avaient coulé le Rainbow Warrior. Le militant Fernando Pereira avait perdu la vie suite à la campagne contre les essais nucléaires dans le Pacifique.