Olivier Rivière, maire de Saint-Philippe se dit serein face aux deux recours des organisateurs du Grand Raid en justice, mais il affirme être préoccupé par l’impact négatif de cette dispute sur les participants.
À quelques mois de la Diagonale des Fous, les organisateurs et les élus de la mairie de Saint-Philippe ne s’entendent pas, les uns veulent un départ dans la commune et les autres veulent y voir l’arrivée. Cette dispute, si elle continue, pourrait finir par gêner la préparation des coureurs.
Tout a débuté lorsque Olivier Rivière, maire de Saint-Philippe a déclaré qu’il souhaitait que sa commune soit choisie pour accueillir l’arrivée de la Diagonale des Fous une fois sur deux. Cela faisait 10 ans que Saint-Philippe a donné le top départ de la course. Le comité organisateur du Grand Raid a refusé et après plusieurs mois de négociations échouées, son président Robert Chicaud a décidé de ce jeudi de déposer deux recours au tribunal administratif. "En arrivant à Saint-Philippe, on prend un risque pour les participants et ça, on ne le veut pas", déclare le président du comité organisateur du Grand Raid.
"Notre position est la même depuis le début de l’année", rappelle Olivier Rivière. "Nous répondrons aux différents recours de Mr. Chicaud et nous défendrons les intérêts de la commune."
Olivier Rivière assure qu’il n’est "pas inquiet face à cette plainte." Mais il se dit "inquiet pour le devenir de la course." "L’attitude de Mr. Chicaud ne permet pas que les choses se passent sereinement," déclare le maire de Saint-Philippe.
Pour Olivier Rivière, "le Sud est capable d’accueillir le Grand Raid au même titre que le Nord". Il se dit aussi "sceptique" sur les recommandations faites par les médecins qui disent qu’une arrivée à Saint-Philippe serait dangereuse pour les coureurs.