Les gérants de stations service se sont réunis hier soir à Saint-Gilles afin de discuter de la ligne de conduite à adopter face à la pression des pétroliers, qui leur demandent de réduire leurs marges.
Suite à la réunion qui s’est tenue hier après midi en préfecture, les pétroliers ont demandé aux gérants de stations-service de réduire leurs marges. Ils ont jusqu’à lundi prochain pour se positionner.
Le groupe Tamoil a quant à lui chiffré cet effort à hauteur de 4 centimes. Levée de boucliers du côté des gérants de stations-service concernés car ces derniers qualifient cette baisse d’irrecevable. Impossible selon eux de réduire leurs marges sans risquer de mettre la clé sous la porte.
Gérard Lebon, invité du Journal Télévisé de 19 heures hier soir, a assuré que les gérants de stations-service ne se laisseront pas faire. "Nous n’accepterons pas cette pression", a t-il déclaré, n’excluant pas la menace d’un blocage.
Afin de discuter de leur ligne de conduite par rapport à l’ultimatum fixé par les pétroliers, les gérants de stations-service se sont donc rassemblés hier soir pour répondre à une question principale. Quelle attitude adopter ?
Une chose est certaine pour ces professionnels : ils ne paieront pas. La décision a été votée à l’unanimité par tous les gérants. Reste à savoir quelles actions mettre en place d’ici la fin du délai accordé. S’ils préfèrent privilégier la discussion, il n’y aura pas de grève pour l’instant.
Si aucune décision n’est prise d’ici lundi 10 septembre pour éviter aux gérants de rogner leurs marges, ces derniers n’excluent aucune hypothèse, y compris celle d’un blocage des stations-service.