Une opération d’information a été menée conjointement par les contrôleurs de bus et les gendarmes ce mardi matin à la gare routière de Saint-Benoît. Cette action visait à rassurer les usagers, près d’un mois après la violente agression d’un chauffeur à Cambuston.
Les usagers qui fréquentent la gare routière de Saint-Benoît ont dû montrer patte blanche ce matin. Trois agents de sécurité de la Sotrader, quatre employés du réseau des transports de l’Est et trois gendarmes ont procédé à une série de contrôles dans les bus et aux abords de la gare.
Les titres de transports ont été évidemment vérifiés. Sur les quatre infractions constatées, un individu a été saisi avec deux grammes de zamal. Une mince récolte donc. Pour autant, l’objectif était ailleurs. Au-delà de l’aspect répressif, il s’agissait pour les contrôleurs et représentants de l’autorité publique d’envoyer un signal fort aux voyageurs.
L’an dernier, le trafic a connu une augmentation de 20%, ce qui représente 42 630 passagers en plus, comme l’indique le président du réseau des transports de l’Est Philippe Le Constant. Dans la mesure, où les chiffres de fréquentation subissent une évolution positive, les responsables du réseau de transport ont voulu rassurer les voyageurs et afficher leur fermeté face aux agressions répétées.
Cette opération est amenée à se renouveler dans les prochaines semaines. Elle vise à tranquilliser les voyageurs, réduire les situations de fraudes et lutter contre les actes d’incivilités. Depuis le début de l’année 2011, une dizaines d’opérations de contrôles ont été effectuées, 1491 contrôles d’usagers et 238 contrôles de véhicules réalisés. 22 fraudes ont été sanctionnées par une amende de 33 euros.