Le tribunal de commerce a tranché en ce qui concerne le cas de la société Foucque. La cession de la franchise Citroën au groupe CFAO a été validée il y a quelques jours. Cependant, pour certains clients, les problèmes s’accumuleraient.
Seul à s’être proposé pour la reprise de la société Foucque, le groupe CFAO a vu son projet validé par le tribunal mixte de commerce de Saint-Denis la semaine dernière. Du côté des clients, on accuse pourtant quelques couacs.
Rémy a acheté une voiture d’occasion en 2009. En décembre dernier, il constate que son véhicule présente une défaillance au niveau des roues. Il se rend alors dans sa concession Foucque afin de procéder à des travaux de réparation. Conseillé par les techniciens, l’homme commande les pièces nécessaires afin d’accélérer les opérations, avec la promesse dit-il, de récupérer sa voiture deux jours après.
Mais voilà, les semaines ont passé et le problème de Rémy n’a toujours pas été résorbé. Il explique que son véhicule "est stationné dans le parking de la société Foucque, au même emplacement qu’au premier jour".
Le client mécontent estime avoir eu "trop peu d’informations sur la situation". Selon lui, "les réparations sont bloquées jusqu’à nouvel ordre" ; des propos qui contrastent avec ceux de Foucque. Interrogé, un salarié de l’entreprise affirme que " ces opérations ne sont pas interrompues et que les équipes occupées au déménagement des locaux devraient reprendre le travail normalement dès demain".
Ces réparations devaient coûter 400 euros à Rémy, mais à l’heure actuelle, il a déjà déboursé le double en voiture de location. Pour ce client, la note est donc salée. Il affirme ne pas être le seul dans ce cas.
Excédé par cette situation et se sentant "pris en otage", Rémy ne sait plus quoi faire.
