La forte tempête tropicale Fakir est passée en coup de vent sur La Réunion. Les conditions se sont rapidement dégradées dans la nuit avant un retour à la normale en milieu de matinée.
La forte tempête tropicale Fakir a frappée La Réunion mardi matin. Le passage au plus près s’est produit entre 6 heures et 9 heures.
Les conditions météorologiques se sont dégradées dans le nuit. Elle se sont empirées au lever du jour mais ont commencé à s’améliorer dès le milieu de matinée.
Les vigilances météorologiques (vents forts, fortes pluies) ont été renforcées avant le début de la journée. Le préfet a aussi déconseillé les déplacements dans le Nord et l’Est avant de d’appliquer cet avertissement à toute La Réunion.
Même si le plus fort de la tempête est passé en début de journée, les dégâts ont été importants sur les routes, notamment au moment où les travailleurs se rendent dans leurs entreprises.
Beaucoup d’employés n’ont pas pu se déplacer. Certains magasins se sont retrouvés avec moins de la moitié des vendeurs sur place.
Si aucune alerte n’est en vigueur, le salarié est en obligation d’aller travailler sans pour autant mettre sa vie en danger. La négociation se fait au cas par cas au sein des entreprises.
"Il n’y a rien qui est prévu par le code du travail en cas d’absence du salarié lors des intempéries. Le salarié ne sera pas payé s’il ne vient pas", précise Jacques Bughon de la CGTR.
Il ajoute : "J’ai entendu le préfet dire qu’il était déconseillé de se déplacer par rapport à la météo. Je trouve que c’est gros parce que : que vaut la parole d’un préfet en droit français ?"
Si le travailleur peut prouver qu’il n’est pas en capacité de venir à son poste, l’employeur ne pourra pas le pénaliser. Une option est possible à ce moment, le télétravail.