Daniel Gonthier, maire de Bras Panon, déplore que sa commune ne figure pas sur la liste de celles ayant été reconnues en état de catastrophe naturelle.
À La Réunion, après le passage de Bejisa, 16 communes ont été décrétées en état de catastrophe naturelle.
Daniel Gonthier déplore que sa commune, Bras Panon, ne fasse pas partie de cette liste. Il assure que ses services ont "bien transmis une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle de son territoire signée du 7 janvier."
L’élu ajoute : "nous ne pouvons que déplorer la position du gouvernement socialiste qui exclut les agriculteurs, les entreprises, les administrés de la moitié Est de La Réunion." Il affirme : "il appartiendra au gouvernement et notamment au Ministre Lurel d’expliquer cette différenciation de traitement, d’expliquer cette position qui créée ’deux poids, deux mesures’ ".
Le maire de Bras Panon continue : "il va falloir dire à un maraîcher de l’Est qu’il ne peut prétendre à aucune indemnisation alors que ses collègues des Avirons, de Sain-Paul ou de Saint- Joseph... y ont droit ! C’est à se demander si le déplacement du Ministre à La Réunion a été véritablement productif."
Daniel Gonthier interpelle aussi les députés et sénateurs réunionnais : "nos parlementaires, notamment ceux du Nord et de l’Est, ceux qui semble t-il ont l’oreille du Gouvernement, doivent jouer pleinement leur rôle et intervenir fermement pour que la situation réunionnaise soit réexaminée dans le sens d’une plus grande justice sociale."
Enfin, il conclut : "la nécessaire solidarité nationale doit aboutir à ce qu’un arrêté complémentaire soit pris pour le classement des huit communes de La Réunion, actuellement exclues, en état de catastrophe naturelle."