Deux entreprises du bâtiment sont dans la même situation. Leurs salariés sont en grève et réclament le paiement de leurs congés payés.
Leur slogan est simple et efficace : "Pas de congés payés, pas de travail". C'est pourquoi les deux entreprises l'utilisent pour manifester leur mécontentement.
Même situation pour les 35 salariés de la Jannick Sevetian Peinture en Bâtiment à la Possession et les 19 salariés de la Société réunionnaise de peinture à Sainte-Clotilde qui se plaignent du non paiement de leurs congés payés.
A chaque fois la réponse est la même pour les patrons : le retard de paiement est dû à la crise du BTP. Pour la Société réunionnaise de peinture, la direction explique qu'il est lui-même confronté à des retards de paiement de la part de ses clients. Ce qui se répercute sur le paiement des congés de ses salariés.
Pour la JSPB, la situation est plus complexe selon le Quotidien. La plupart des salariés ont en grève pour plusieurs raisons à la Possession.
Car le non paiement des congés payés est la goute qui a fait déborder le vase. Selon eux, l'entreprise a prétexté un licenciement économique pour se séparer de 10 salariés, alors qu'elle se porte bien. Deux de ces licenciements ont d'ailleurs étaient refusés par l'inspection du travail.
Depuis décembre, ils n'auraient reçu que le versement de leurs deux semaines de travail. Ils attendent le versement de leurs primes de vacances et un mois de salaire.