Suite à deux cas de gale confirmés au sein de l’école élémentaire du 23ème kilomètre au Tampon, des parents d’élèves sont montés au créneau ce lundi matin afin d’exiger une désinfection complète des lieux. Plusieurs autres cas de "suspicion" ont également été enregistrés et signalés aux autorités sanitaires par la directrice de l’établissement scolaire.
Vendredi dernier, des mesures ont été annoncées par les services de la Mairie pour désinfecter l’école élémentaire du 23ème kilomètre mais ce matin, des parents d’élèves en colère sont montés au créneau en affirmant que "rien n’a été fait".
L’inquiétude grandit suite à ces deux cas de gale confirmés au sein de l’école primaire du 23ème kilomètre (cf Linfo.re "2 cas de gale confirmés dans une école au Tampon") et ce lundi 26 mars, plusieurs parents d’élèves ont décidé de se mobiliser afin que cette école soit "entièrement nettoyée et désinfectée" pour éviter la propagation de la gale.
Réunis devant les grilles cette école primaire de la Plaine des Cafres, les parents d’élèves ne cachent pas leur colère car ils sont certains qu’aucune mesure concrète n’a été prise. Ils affirment aujourd’hui que le mobilier, les supports pédagogiques et les salles de classe (...) n’ont pas été entièrement nettoyés.
De son côté, la mairie assure qu’une désinfection des lieux a été réalisée mais les parents inquiets affirment que "c’est faux". Mobilisés depuis l’ouverture de l’école, ils exigent la venue du maire du Tampon ou d’un élu afin que des mesures pérennes soient prises.
Ils menacent de bloquer l’école afin de se faire entendre mais ce lundi, les cours n’ont pas été perturbés. Par contre, les parents d’élèves affirment qu’il y a aujourd’hui de nombreux marmailles absents car les parents sont inquiets.
En fin de matinée, une réunion s’est tenue avec un médecin de la PMI (Protection Marternelle et Infantile) et un représentant de la mairie. Les parents doivent rester vigilant mais aucune fermeture n’est envisagée si de nouveaux cas ne sont pas confirmés. Pour les parents d’élèves mobilisés, c’est la déception et l’incompréhension qui règnent.