Dès l’annonce de la grève des stations-service à compter de ce mercredi à minuit, les usagers se sont rués à la pompe. Ce mouvement de panique a provoqué des embouteillages monstres et des stations sont déjà à sec.
Dès l’aube ce mercredi, les stations-service ont de nouveau été prises d’assaut. Les automobilistes se sont rués sur le carburant, tous les motards et autres usagers de la route. Conséquences immédiates de ce mouvement de panique : des embouteillages monstres sont ressentis aux abords des stations-service car les fils d’attente s’allongent et tous les habitués du macadam espèrent pouvoir remplir leur réservoir.
A l’origine de ce mouvement de panique : la grève des stations-service annoncée pour ce mercredi 29 janvier à minuit. Les Réunionnais redoutent la panne sèche et par conséquent plusieurs stations-service de l’île sont déjà en rupture de stock suite à cette forte affluence. De nombreuses cuves sont déjà vides...
Cette ruée à la pompe a de grosses conséquences : tant sur la fluidité du trafic que sur la gestion des stocks dans les stations-service. De très longues files d’attente se sont formées dès l’aube et les nerfs des usagers de la route sont donc mis à rude épreuve
A l’origine de cette pagaille aux abords des stations : l’appel de l’intersyndicale des gérants des stations-service des départements d’outre-mer à une fermeture illimitée qui prendra effet à partir de ce mercredi 29 janvier, à minuit précisément.
Une fois encore, l’intersyndicale a annoncé cette mesure depuis Paris mardi 28 janvier. Les représentants des gérants des stations-service ont fait le choix d’interrompre les négociations car ils estiment ne pas être pris en considération. Les négociations entreprises sur les arrêtés de méthode des décrets Lurel de régulation des carburants n’ont donc rien donné. A l’issue de la réunion orchestrée à Paris hier, Gérard Lebon - le président du syndicat réunionnais des exploitants de stations-service - a déclaré : "il y aura une manifestation dure, on aura des non ouvertures des stations-service jeudi matin."
Cette fermeture pourrait durer jusqu’à la reprise des négociations avec le gouvernement.