A Saint-Denis, on dénombre plus d’une centaine de carrefours où le trafic est régulé par des feux tricolores. Ce dispositif doit permettre à la fois la sécurisation des usagers et une fluidité de leurs déplacements. Malgré quelques ratés, ce système reste le plus employé.
Tous les feux sont coordonnés afin d’assurer une circulation fluide des automobilistes et des piétons. Sur l’ensemble des grands axes de la ville dionysienne, comme partout ailleurs à La Réunion, un dispositif appelé "longue verte" a été mis en place.
L’idée : faire en sorte que les voitures circulant à 40 km en moyenne puissent passer au vert à chaque fois. La gestion de ce réseau complexe se fait depuis le centre technique de la Mairie où des ingénieurs, constamment en alerte, veillent au bon ordre du trafic routier. Tous les couacs sont répertoriés et centralisés. La réponse à ces problèmes doit être immédiate.
Les flux sur les axes principaux et secondaires font l’objet d’une surveillance de chaque instant. Et pour cause, dans la mesure où un accident paralyse le trafic deux heures en moyenne, le centre technique doit faire preuve d’une grande réactivité pour éviter un engorgement des axes routiers.
La gestion du réseau est donc une gymnastique quotidienne. Souvent critiqués car trop longs, les feux tricolores ont toutefois fait leurs preuves. A titre d’exemple, la panne des feux du carrefour Labourdonnais ( situés à l’entrée Ouest de Saint-Denis) ont occasionné pas moins de 15 kilomètres de bouchons il y a quelques jours.