Invitée sur le plateau du Journal Télévisé d’Antenne Réunion, Geneviève Payet, présidente de l’antenne réunionnaise de l’Institut de victimologie (ARIV) est revenue sur l’actualité pour le moins dramatique avec une affaire de viols aux Assises et le drame de la Montagne.
Interrogée sur l’affaire de viol en réunion actuellement jugée aux Assises, la spécialiste estime que la vidéo dans laquelle la victime avait découvert qu’elle avait été abusée a "du opérer comme un effet de réalité, venant la sortir d’une illusion qu’elle n’avait absolument pas inscrite consciemment, mais qui devait être inscrite au fond d’elle dans une mémoire traumatique".
La mémoire joue un rôle capital dans la reconstruction des victimes de viol et pour la victime de cette affaire, "ce sera difficile de la retrouver à 100%", ce qui rend encore plus essentiel le procès qui se déroule actuellement.
Geneviève Payet est également revenue sur le drame de la Montagne survenu dimanche dernier. Un père aurait tué sa petite fille de 4 ans avant de se pendre. "Rien qui ne peut expliquer la mort d’un enfant dans de telles circonstances", estime la spécialiste. Pour elle, Frédéric Pontiac a vécu la rupture avec sa compagne comme une perte et en ôtant la vie à sa fillette, il aurait voulu "récupérer un peu du projet qu’il avait avec elle et partir avec quelque chose d’elle".
Retrouvez dans la vidéo ci-jointe l’interview de Geneviève Payet dans son intégralité.