Face à la fronde d’une partie de la majorité, le gouvernement a fini par céder sur la question de la suppression des panneaux de signalisation des radars. Claude Guéant laissera aux départements le soin de décider ou non de la suppression des panneaux de signalisation de radars. Pour les usagers de la route, c’est à ne plus y rien comprendre.
Nouvelle polémique autour des panneaux avertisseurs de radars. Alors que le chef du Gouvernement réaffirmait sa volonté de rester "ferme" face aux mauvais comportements des usagers de la route, Claude Guéant annonçait dans le même temps la suspension du démontage des panneaux indicateurs.
La cacophonie qui règne au sein de l’UMP a pour toile de fond la fronde menée par 73 parlementaires. La mesure visant à les supprimer a été suspendue ce mardi par le Ministre de l’Intérieur.
Claude Guéant évoquait même la prochaine installation de radars pédagogiques. Ces-derniers indiqueront aux usagers leurs vitesse sans les flasher. Seul problème, à force d’être modifiée, la réforme menée par le Gouvernement devient illisible, ce qui provoque la colère des usagers de la route.
Annoncée comme une mesure dissuasive, destinée à responsabiliser davantage les automobilistes, motards et autres usagers, la réforme de la suppression des panneaux avertisseurs de radars reste aux yeux des professionnels de la prévention routière un bon moyen de prévention.
Du côté de la Fédération française des motards en colère, cette réforme a provoqué un tollé. Le président de l’antenne locale, Gilles Ecormier, n’hésite d’ailleurs pas à parler de "radars démagogiques". Claude Guéant n’a pas proposé la suspension pure et simple de la mesure mais cette annonce a satisfait les députés UMP à l’origine de la fronde.