Le rapport de l’agence américaine antidopage est intraitable avec Lance Armstrong, accusé d’être au cœur de système de dopage très élaboré. Bernard Hinault, quintuple vainqueur du Tour de France et qui a dominé le sport cycliste de 1978 à 1986 préfère défendre les vraies valeurs du cyclisme et le Tour amateur de la Réunion.
Quel regard portez-vous sur le tour cycliste de la Réunion ?
Le regard d’un sportif, je pense que ce n’est pas parce qu’on est loin de la métropole, qu’on ne doit pas organiser des courses. C’est très bien et il faut remercier les bénévoles qui se battent pour que le cyclisme existe.
Les valeurs du cyclisme amateur sont-elles les même que celles du cyclisme professionnel ?
Bien sûr, c’est la victoire, l’envie de gagner. C’est être correct vis à vis de ces adversaires. C’est tout cela qui est important.
Avez-vous un avis sur le rapport de l’agence américaine antidopage qui accuse Lance Armstrong de dopage ?
Non. Je suis en dehors de tout cela. Je pense qu’il s’agit de règlements de compte. Tout le monde dit qu’il existe des preuves mais personne ne les amène.
L’image du cyclisme, du surpassement est-elle toujours intacte ?
Oui, et on l’a vu cette année encore sur le Tour de France avec Thibaut Pinot, le benjamin de la grande boucle 2012, qui a fait un superbe numéro. Ce n’est pas parce que nous étions là il y a 30 ans qu’aujourd’hui les jeunes ne veulent plus faire la même chose.
Vous roulez toujours ?
Depuis 2006, date à laquelle j’ai arrêté mon exploitation agricole j’ai recommencé à rouler en faisant 6000 à 8000 kilomètres par an. Et j’éprouve toujours le même plaisir. Au tout début quand j’ai recommencé j’ai eu un peu mal car je suis resté 20 ans sans faire de vélo et en même temps ce jour là j’ai eu des sensations bizarre, mais au bout de trois mois on reprend beaucoup de plaisir.
Que diriez-vous à un jeune qui veut se lancer dans une carrière ?
Il ne faut pas hésiter, il faut y aller. C’est très bon pour la santé, c’est mieux que de jouer à la game boy et puis je pense qu’il y a de belles opportunités. Il y a du plaisir à prendre. Il faut considérer le cyclisme comme un jeu et non comme un métier et à partir de là vous avez des résultats.
Mais la professionnalisation a détruit ces valeurs non ?
Non. Il n’y a pas de raison. Je viens de le dire, il faut considérer cela comme un sport et un loisir. On est payé pour le faire, c’est encore mieux, mais il ne faut pas partir du principe que c’est un métier.
Quel regard portez-vous sur le tour cycliste de la Réunion ?
Le regard d’un sportif, je pense que ce n’est pas parce qu’on est loin de la métropole, qu’on ne doit pas organiser des courses. C’est très bien et il faut remercier les bénévoles qui se battent pour que le cyclisme existe.
Les valeurs du cyclisme amateur sont-elles les même que celles du cyclisme professionnel ?
Bien sûr, c’est la victoire, l’envie de gagner. C’est être correct vis à vis de ces adversaires. C’est tout cela qui est important.
Avez-vous un avis sur le rapport de l’agence américaine antidopage qui accuse Lance Armstrong de dopage ?
Non. Je suis en dehors de tout cela. Je pense qu’il s’agit de règlements de compte. Tout le monde dit qu’il existe des preuves mais personne ne les amène.
L’image du cyclisme, du surpassement est-elle toujours intacte ?
Oui, et on l’a vu cette année encore sur le Tour de France avec Thibaut Pinot, le benjamin de la grande boucle 2012, qui a fait un superbe numéro. Ce n’est pas parce que nous étions là il y a 30 ans qu’aujourd’hui les jeunes ne veulent plus faire la même chose.
Vous roulez toujours ?
Depuis 2006, date à laquelle j’ai arrêté mon exploitation agricole j’ai recommencé à rouler en faisant 6000 à 8000 kilomètres par an. Et j’éprouve toujours le même plaisir. Au tout début quand j’ai recommencé j’ai eu un peu mal car je suis resté 20 ans sans faire de vélo et en même temps ce jour là j’ai eu des sensations bizarre, mais au bout de trois mois on reprend beaucoup de plaisir.
Que diriez-vous à un jeune qui veut se lancer dans une carrière ?
Il ne faut pas hésiter, il faut y aller. C’est très bon pour la santé, c’est mieux que de jouer à la game boy et puis je pense qu’il y a de belles opportunités. Il y a du plaisir à prendre. Il faut considérer le cyclisme comme un jeu et non comme un métier et à partir de là vous avez des résultats.
Mais la professionnalisation a détruit ces valeurs non ?
Non. Il n’y a pas de raison. Je viens de le dire, il faut considérer cela comme un sport et un loisir. On est payé pour le faire, c’est encore mieux, mais il ne faut pas partir du principe que c’est un métier.
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