Suite au décès de la petite Rachida - terrassée hier par un arrêt cardiaque à l’âge de 9 ans -, une cellule psychologique a été activée au sein de l’école Gabriel Macé à Saint-Denis.
Parler : c’est le besoin de nombreux parents de l’école Gabriel Macé après le décès de la petite Rachida. La cellule psychologique qui a été mise en place au sein de cette école est indispensable pour les enfants qui veulent se confier mais aussi pour les parents qui veulent être écoutés.
L’émotion est vive au lendemain de la mort de Rachida, une fillette âgée de 9 ans qui était scolarisée en classe de CM1 à l’école Gabriel Macé. Lundi 3 février, cette petite a été victime d’un arrêt cardio-respiratoire sous les yeux de ses petits camarades et de l’équipe enseignante à la sortie de son cours de musique, dans le hall de l’école (cf Linfo.re "Saint-Denis : un enfant en arrêt cardiaque dans une école").
Une cellule psychologique a rapidement été ouverte suite à ce drame et ce matin, un livre a été déposé à l’entrée de l’école afin que les élèves, parents et enseignants puissent écrire un message pour Rachida. Les élèves peuvent ainsi exprimer avec leurs propres mots leur tristesse. Car c’est toujours difficile d’expliquer la mort à un enfant et les psychologues sont là pour entendre les angoisses des marmailles.
Depuis hier, les enfants ont la possibilité de rencontrer des psychologues, tout comme l’équipe enseignante et les parents d’élèves qui le souhaitent. "L’objectif est de pouvoir accueillir les gens, de pouvoir libérer la parole et de repérer ceux qui ont été extrêmement marqués (...)". Des groupes de paroles et des entretiens individuels sont donc assurés par les professionnels. Enfants et adultes doivent désormais entamer une difficile étape pour parvenir à faire le deuil de Rachida, décédée à tout juste neuf ans. La cellule psychologique reste opérationnelle au sein de l’école Gabriel Macé aussi longtemps que nécessaire.