Les négociations entre les agriculteurs et les industriels sont au point mort. Les planteurs ont donc décidé de poursuivre leur mouvement jusqu’à obtenir satisfaction.
Les planteurs mobilisés depuis lundi se dirigent vers une cinquième journée de protestation. Durant de longues heures, les exploitants et les industriels ont abordé la question de la sonde broyeuse, dont l’utilisation est vivement critiquée par les planteurs.
Ces négociations n’ont abouti sur aucun accord. Déterminés à se faire entendre, les planteurs de l’Est ont annoncé au sortir de la réunion qu’ils poursuivront leur mouvement tant qu’ils n’auront pas obtenu satisfaction.
Demain doit se tenir le conseil d’administration du Centre Technique de la Canne à Sucre (CTICS). Les planteurs qui accusent déjà un important préjudice financier espèrent une sortie de crise d’ici là. A titre indicatif, ils perdent entre 700 et 800 euros par semaine lorsqu’ils ne livrent pas leurs chargements.
Si aucune mesure n’est prise lors du conseil d’administration, les planteurs menacent de renouveler les opérations coups de poing et de durcir le ton. Une décision qui sera lourde de conséquence puisque des tonnes de cannes sont déjà en souffrance.
Dans la vidéo jointe, retrouvez les témoignages de planteurs inquiets pour leur activité. Ces exploitants comprennent le mouvement d’humeur mais n’ont pas souhaité s’y associer. Ils se disent fortement pénalisés et confient que cette mobilisation tombe mal car leurs productions perdent peu à peu de leur richesse.