Les anciens salariés de l’Arast hurlent leur détresse devant les grilles de la préfecture. A l’issue de la réunion, c’est le statu quo pour les ex-salariés. Les aides d’urgence attribuées ne suffisent pas pour les manifestants qui se battent pour le versement de leurs indemnités de licenciement.
"On a plus de force, on est en lambeaux, sa fait depuis le 5 janvier qu’on se bat et on a toujours pas obtenu nos droits" crient les anciens salariés de l’Arast.
Deux anciennes salariées ont été victimes d’un malaise, l’une d’entre elles a été évacuée.
Au bout de nerfs, les ex-salariés sont épuisés après 18 jours de mobilisation et d’occupation du Palais de la Source.
"On est agacés, on est énervés et on a toujours rien". Entre larmes et colère, les manifestants sont sous le choc après plus deux heures de réunion, la situation est au statu quo à leurs yeux.
Ceux qui n’ont pas signé de nouveaux contrats auront un mois de préavis payés. Cette mesure concerne uniquement 650 personnes.
"Des aides alimentaires ont été attribuées, des aides d’urgence mais rien n’a été fait pour nos droits fondamentaux et le versement des indemnités. On est toujours au même stade, rien de plus que des aides d’urgence. J’ai aussi constaté le comportement agressif et de violence verbale d’un policier. Deux collègues ont fait un malaise à la sortie de la réunion car elles avaient énormément d’espoir suite à leur rencontre avec le conseiller de Nicolas Sarkozy" déclare Paul Junot, secrétaire général CFTC.