Suite à la recrudescence des attaques de requins, les clubs de plongée ont vu leur chiffre d’affaires chuter en raison d’annulations au dernier moment. Ces professionnels sont bien décidés à relancer leur activité.
Les dernières attaques de requins ont touché en plein coeur l’activité du surf. Le 23 juillet dernier, c’est Alexandre Rassiga, jeune surfeur d’une vingtaine d’années est mort, après avoir succombé à une attaque de requin à Trois Bassins.
Dimanche dernier, c’est Fabien Bujon, surfeur expérimenté, qui est pris pour cible par un requin à Saint-Leu. Et même si les squales ne se sont pas attaqués à des plongeurs, les clubs de plongée déplorent une chute de leur chiffre d’affaires de 30 à 60%.
A l’origine du ralentissement de leur activité : des annulations de dernière minute de baptêmes ou de cours de niveau 1. Pourtant sur les 55 000 plongées réalisées par les 11 clubs de plongée de l’Ouest, ces passionnés affirment n’avoir observé qu’à une ou deux reprises des requins.
Première explication : les plongeurs évitent de sortir lorsqu’il y a trop de houle ou quand l’eau est trouble. Deuxième raison : les bateaux de plongée, ainsi que les bulles et les groupes de plongeurs font du bruit. "Le requin est trouillard et est effrayé", estime ce plongeur.
Face à la chute de leur chiffre d’affaires, ces professionnels ont décidé de réagir en se regroupant et en prenant des mesures concrètes d’information. Première innovation : la création d’un guide de plongée destiné aux amateurs et aux curieux. "Il existe des guides pour la randonnée, pour le canyoning, mais pas pour la plongée", constate cet autre plongeur.
Relancer l’activité en collaboration avec l’Ile de la Réunion Tourisme et garantir la qualité de leur activité avec la Réserve marine, les professionnels de la plongée sont déterminés à contre-attaquer.