La représentante de la Fédération des motards en colère 974 Chrystel Beis a rencontré hier l’eurodéputé Younous Omarjee qui a déposé plusieurs amendements contre le projet de contrôle technique unifié.
Un échange d’un peu plus d’une heure et la satisfaction au bout. Mercredi 3 avril, la présidente du Conseil d’administration de la Fédération des motards en colère 974 a échangé longuement avec l’eurodéputé Younous Omarjee.
L’occasion pour Chrystel Beis de montrer au parlementaire la pétition de 4000 signatures signée par les usagers réunionnais, signe de la vive opposition au projet de contrôle technique unifié.
Les discussions ont été fructueuses. Le député Younous Omarjee a indiqué à la représentante de la FFMC 974 qu’il avait déposé plusieurs amendements contre le projet qui doit être examiné à la fin du mois de mai par la Commission Transport de la Commission Européenne et voté en séance plénière au mois de juillet prochain.
Pour la FFMC 974, cette petite victoire n’est qu’une étape mais les motards entendent se mobiliser pour obtenir "l’abandon de cette réforme". Une réforme qui selon eux traduit le fort lobbying exercé par les centres de contrôles techniques. Ces professionnels voudraient selon la FFMC accentuer les contrôles techniques obligatoires à des fins mercantiles.
De surcroît, les motards s’indignent devant cette réforme qui ne permettra en rien d’augmenter la sécurité des pilotes de deux-roues. Comme l’a précisé Chrystel Beis, "moins de 1% des accidents sont dus à un mauvais état technique du deux-roues, alors que 5,4% des accidents mortels sont dus aux glissières de sécurité".
Sur ce point, la FFMC 974 déplore l’immobilisme des autorités qui refusent de revoir ces équipements dangereux pour les motards et scootéristes.
