La réunion organisée ce vendredi à la préfecture a abouti à la programmation d’une nouvelle table ronde lundi prochain. L’Etat exige que les maires donnent des indications claires sur leurs besoins.
Les maires sont arrivés déterminés à trouver une solution à la préfecture. Mais la délégation de 4 maires est sortie des discussions, uniquement avec la date d’un nouveau rendez-vous. Le ministre des Outre-mer Victorin Lurel a sommé les premiers magistrats de l’île d’évaluer précisément les besoins en personnel de chaque municipalité.
Ce week-end, les maires vont donc devoir plancher sur la situation dans leur ville pour pouvoir fournir un état des lieux concret. Une nouvelle table ronde a été programmée à lundi après-midi prochain.
Roland Robert - le maire de la Possession et président de l’association - a été reçu à la Préfecture par le secrétaire général Xavier Brunetière. Pour cette réunion portant sur la suppression des Contrats Aidés, trois autres maires ont fait le déplacement : Paulet Payet - maire du Tampon - , Daniel Gonthier - Bras Panon - et Guito Ramoune, le premier magistrat de Petite Ile.
Actuellement, impossible de dire avec certitude si la rentrée scolaire pourra avoir lieu le 16 août prochain, comme initialement prévu. Pour les maires, hors de question d’accueillir les enfants dans les conditions actuelles. Ils dénoncent un manque "d’hygiène et de sécurité", en raison d’un manque criant de personnel.
Le mercredi 8 août, face à la réduction drastique de ces contrats de travail, parfois à hauteur de 50%, 23 d’entre eux ont signé une motion destinée à interpeller le gouvernement sur cette situation et actant le report de la rentrée scolaire en primaire et maternelle, initialement programmée le 16 août prochain. Seul le maire de Saint-Denis Gilbert Annette n’a pas ratifié cette motion.