Dans les établissements de santé du département, les équipes médico-soignantes gèrent comme elles peuvent la situation de crise à laquelle elles font face depuis dimanche. Les centres de dialyse n’échappent pas à la règle.
A la Clinique Sainte-Clotilde, aucune coupure de courant n’a pour l’heure été enregistrée. Pour autant, la Direction du centre de soins reste sur ses gardes. Tout a été pensé pour agir en cas de défaillance du réseau électrique.
Les malades qui viennent pour être dialysés sont dépendants des machines et donc de l’électricité. Dans les locaux de la Clinique sainte-Clotilde ce matin, les patients ne semblaient pas inquiets outre mesure. L’établissement qui a peu de chance d’être privé de courant a cependant mis toutes les armes de son côté pour parer aux situations d’urgence.
Le personnel soignant a à sa disposition deux groupes électrogènes d’une autonomie de 48 heures chacun. Ces deux appareils permettront au personnel encadrant d’assurer l’ensemble de ses missions en cas de problème.
Deux jours après le début de la grève illimitée des salariés de la Séchilienne, la Direction reste vigilante mais refuse de s’alarmer. Le centre de dialyse de Sainte-Marie est lui plus exposé aux risques de coupures. S’il venait à manquer de courant, les malades seraient immédiatement transférés vers la structure de Sainte-Clotilde.