Une cinquantaine de salariés du groupe Arhès sont toujours mobilisés dans les locaux de la SIDR, réclamant la venue du préfet pour trouver une sortie de crise.
Depuis 12h30, plusieurs dizaines de salariés du groupe Arhès ont investi les locaux de la SIDR (Société immobilière du département de la Réunion) après s’être rassemblés devant la préfecture. André Bigot, gérant du groupe a décidé de reprendre sa grève de la faim et a été rejoint dans son action par une salariée du groupe et un membre de la FNTR (Fédération Nationale des transporteurs routiers) qui ont décidé de ne plus s’alimenter.
Les manifestants ont planté une tente dans la cour de l’établissement et ne sont pas décidés à bouger. L’ambiance est tendue sur place et plusieurs fourgons de forces de l’ordre sont postés dans la rue.
Pour rappel, les 120 salariés du groupe ont débrayé ce matin. Depuis plusieurs mois, ils réclament un accord écrit sur un rééchelonnement des paiements par le bailleur social. A l’heure actuelle, le groupe Arhès dit avoir une trésorerie vide.
Le groupe est payé à deux moments lors du déroulement d’un chantier : au moment de la pose de la première dalle et au moment de la pose de la toiture. Le groupe réclame un étalement des paiements, afin de pouvoir stabiliser sa trésorerie. En effet, en raison de ce fonctionnement, les salariés d’Arhès n’ont pu être payés au mois d’août.
Un premier accord avait été trouvé entre le gérant et la SIDR, mais finalement aucun document n’a encore été acté. Les salariés du groupe sont déterminés obtenir gain de cause et demande la venue du préfet pour trouver une issue à ce conflit.