Le Ramadan a commencé samedi 22 août. Ce rituel musulman - l’un des cinq piliers de l’Islam - implique notamment de s’abstenir de boire et de manger du lever du jour au coucher du soleil. Les malades, femmes enceintes, vieillards et les enfants avant l’âge pubère ne sont pas concernés. Sur le département, nombreux sont les musulmans pratiquants qui vont célébrer le Ramadan, tout en travaillant, tout au long de la journée.
Les musulmans du monde entier célèbrent depuis samedi 22 août l’un des cinq piliers de l’Islam : le Ramadan. Pendant ce mois de jeûne, les musulmans doivent donc s’abstenir de boire, de manger, de fumer et d’avoir des relations sexuelles entre le lever du jour et le coucher du soleil.
Pendant quatre semaines, les pratiquants vont devoir concilier emploi et foi, ce qui peut être très fatiguant puisque tout au long de la journée les fidèles ne mangent, ni ne boivent rien.
Les fidèles doivent exercer leur activité professionnelle durant tout le mois de Ramadan. Interrogés sur la difficulté de ce mois de jeûne, les musulmans qui travaillent dans les commerces de la rue Maréchal Leclerc expliquent que c’est la Foi qui les guide.
Certains déclarent pour retrouver de l’énergie dans la journée, ils prennent des "pauses pour prier et se recueillir".
D’autres privilégient une pause pour "faire la sieste" explique une mère de famille. Les femmes déclarent qu’elles sont "aussi capables que les hommes pour célébrer le mois de Ramadan". En plus du travail, celles-ci organisent de véritables festins pour "casser le jeûne" au coucher du soleil.
Surtout, le jeûne a vocation à être joyeux, il doit être accepter comme un bienfait, et non comme une contrainte.
Avant le lever du soleil, les familles se rassemblent pour transformer "l’achoura" - le repas pris à l’aube- en véritable petit-déjeuner qui permet de tenir plus facilement jusqu’au soir.