Enseignants et parents d’élèves sont de nouveau mobilisés devant les grilles du collège l’Oasis au Port. En raison de la recrudescence de la violence, ils exigent la venue du recteur Mostafa Fourar. Il y a une semaine jour pour jour, trois membres de cet établissement scolaire ont été agressés dans l’enceinte du collège. En un an, pas moins de quatre agressions ont secoué la communauté scolaire.
Nouvelle manifestation ce matin devant les grilles du collège l’Oasis au Port : parents d’élèves et d’enseignants sont mobilisés pour dénoncer les faits de violence qui surviennent de façon trop régulière dans l’enceinte et aux abords de ce collège. Soutenus par les élèves, professeurs et parents exigent la venue du recteur Mostafa Fourar afin qu’il puisse constater de lui-même les problèmes de sécurité qui touchent cet établissement scolaire.
Le recteur a d’ores et déjà proposé aux enseignants et parents de se rendre à Saint Denis pour une réunion au sein du rectorat mais les manifestants exigent sa venue au Port. De la même manière, ils refusent que des émissaires viennent constater les problèmes de sécurité à la place de Mostafa Fourar.
Parents et enseignants refusent également que la hauteur des grilles du collège soit renforcée. Ils refusent de "transformer le collège en prison" mais exigent des effectifs renforcés pour plus de sécurité à l’intérieur de l’établissement.
Ce matin, un adolescent a été interpellé par les forces de l’ordre en possession d’un bout de bois clouté. Il s’agirait du frère de l’un des agresseurs arrêté lundi 28 février après avoir pris à parti trois membres du collège.
En attendant la venue du recteur, le blocage continue. Ce lundi 6 mars, les enseignants exercent de nouveau leur droit de retrait. Ils affirment qu’ils ne reprendront pas le travail tant que des mesures concrètes ne seront pas prises.