Les attaques de requins à répétition sur la côte Ouest l’année dernière ont encore des répercussions sur les activités nautiques. Le chiffre d’affaires des clubs de plongée a fait une chute vertigineuse depuis octobre dernier. Pour remonter la pente, certains n’ont pas hésité à diversifier leurs prestations pour sortir la tête de l’eau.
L’année 2011 a été marquée par une recrudescence des attaques de requins, notamment sur la côte Ouest de l’île. (c.f. L’info.re Six attaques de requins depuis le début de l’année). Conséquences, la baignade et les activités activités nautiques ont été d’abord interdites puis réglementées dans l’Ouest. (c.f. Linfo.re Réouverture sous surveillance de la plage des Roches Noires). La psychose s’est vite installée et les baigneurs ont peu à peu déserté les plages et les activités de pleine mer. Les clubs de plongée ont subi de plein fouet cette désertion. Depuis les premières attaques, le chiffre d’affaire de leur activité professionnelle n’a cessé de baisser.
Pour se remettre à flots, Emmanuel Rothé, moniteur de plongée et co-gérant du club Le Dodo Palmé, a diversifié son activité. En plus de la plongée, il propose d’autres prestations dans son club. "On a fait un choix au lieu d’attendre. On s’est dit qu’il fallait qu’on se diversifie et on a lancé des travaux complémentaires pour ouvrir un club house", explique-t-il.
Il a ouvert une crêperie et organise des soirées à thèmes au sein de son club house. Une manière de rentabiliser une activité de plongée en berne. Les plongeurs saluent cette initiative et ils sont contents de trouver un espace pour se restaurer après la plongée.
Mais Emmanuel Rothé ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il propose depuis peu aux particuliers de passer leur permis de bateau. Il s’est lancé dans une nouvelle activité, un bateau école. Cette initiative ne lui permet pas pour le moment de combler tout le déficit de son club, mais elle lui permet d’avoir des rentrées financières pour assurer la survie de son activité professionnelle.