Ce matin, les avocats des huit prévenus impliqués dans l’affaire des marchés truqués de la Civis ont avancé leurs arguments pour éviter à leurs clients les peines requises par le Parquet. Les plaidoiries se poursuivent au Tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
Les avocats des prévenus n’exigent rien de moins que la relaxe pure et simple de leurs clients. Hier, le bal des plaidoiries a débuté avec la défense des deux patrons de société soupçonnés d’avoir bénéficié de favoritisme.
Leurs avocats battent en brèche les failles du dossier. Ce samedi matin, c’était au tour de la défense de l’ancien Directeur informatique de la Civis de prendre la parole. La Cour a requis deux ans de prison contre lui. Pour son avocat, "lorsqu’on demande des peines supérieures par rapport à celles de ses dirigeants, cela est difficile à accepter." Et d’ajouter qu’il " faut non seulement un élément matériel mais aussi un élément intentionnel."
Pendant deux heures, l’avocat métropolitain a tenté de convaincre les juges. Maître Françoise Boyer Rose a ensuite pris le relais pour Willy Caderby. L’ancien patron de la Semita qui encourt deux ans de prison, est dans une situation délicate.
Les plaidoiries se poursuivent cet après-midi.