Le Parc National des Hauts de la Réunion fête ce lundi 5 mars ses cinq ans d’existence. Les objectifs sont multiples mais il s’agit avant tout de préserver les espaces naturels, soutenir la recherche scientifique ou bien encore, sensibiliser la population à la conservation du patrimoine et des espèces endémiques qui s’épanouissent dans cet écrin de verdure.
Depuis maintenant cinq ans, les acteurs qui s’investissent jour après jour au coeur du Parc National de la Réunion ont pour objectif principal de préserver l’espace naturel et donc les espèces endémiques ou non qui s’épanouissent dans ce parc (cf.Linfo "Préserver et valoriser : la double mission du parc national").
Le parc national de la Réunion soutient de nombreux projets avec deux exigences : mener à bien les missions de préservation et de valorisation du patrimoine. En 2010, la Réunion a été reconnue mondialement. Classés au patrimoine mondial de l’Unesco, "Les Pitons, Cirques et Remparts de la Réunion" sont au centre de tous les intérêts.
S’étendant sur 40% de la surface de l’île, le coeur du parc national est un joyau à préserver.
Le classement des Pitons, Cirques et Remparts de la Réunion au patrimoine mondial de l’Unesco est tout simplement une "fierté" pour le président du Parc National, Daniel Gonthier. "On est le premier parc national dans son intégralité à être classé au patrimoine mondial de l’humanité. La présence de techniciens de l’Unesco il y a moins d’un mois, fait en sorte que la Réunion devient un lieu où la nature devient un moment de rencontres, de partage. C’est ça que nous voulons réussir avec les Réunionnais" affirme le président du Parc National.
Cinq ans d’existence : c’est toutefois trop peu pour mener à bien tous les projets précédemment évoqués. Aujourd’hui, le but affiché par les membres du Parc National est aussi que cette institution puisse se faire accepter comme "acteur majeur de la préservation du territoire".
Une charte du Parc National de la Réunion doit prochainement être éditée. Les projets sont nombreux mais pour les acteurs qui s’investissent jour après jour, il faut du temps pour mener à bien ces missions.
Le parc National c’est avant tout l’assurance que le bien sera géré et préservé, mais pour l’Unesco, il y a en plus une exigence supplémentaire : celle d’être garant de la préservation des paysages et de la biodiversité. En 2013, le Parc devra rendre un premier rapport au centre du patrimoine mondial pour évaluation.