Depuis le 1er janvier 2010, Météo France relève un taux d’humidité supérieur à la normale et des températures en hausse. Par conséquent, de fortes chaleurs se font ressentir et le vent chaud venant du secteur Nord provoque orages et fortes pluies.
Selon Jacques Ecormier - le chef prévisionniste de Météo France à la Réunion -, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte et provoquent une forte chaleur ressentie sur le département depuis le début de l'année 2010.
"Depuis le 1er janvier, on relève un taux d'humidité supérieur à la normal saisonnière, des températures élevées et le vent venant du secteur Nord sur la Réunion provoque pluies et orages. Ce sont ces élément qui engendrent l'impression de chaleur" détaille Jacques Ecormier.
"Le 4 janvier, nous avons relevé un taux d'humidité supérieur à 80% pendant vingt heures à Gillot" détaille le chef prévisionniste de Météo France avant d'ajouter que "la situation va durer encore trois jours avec des risques de pluies et orages dans le Nord et l'Ouest de l'île jusqu'à vendredi".
Les habitants doivent donc faire face à la chaleur par tous les moyens : climatisation, eau, glaces... Tous les moyens sont bons pour se rafraîchir sous une chaleur de plomb et des nuages chargés d'humidité.
Les journées sont rudes pour les adultes et marmailles et nombreux sont ceux qui profitent de la plage en cette période de vacances scolaires.
Toutefois, les professionnels de santé tiennent à rappeler les mesures de prévention lors de fortes chaleurs. Le conseil qui est sans arrêt répété reste l'hydratation. L'organisme a besoin de beaucoup d'eau afin de supporter la chaleur.
Les personnes âgées et les bébés sont les plus touchés par la déshydratation, d'où l'importance de répéter l'importance de boire de l'eau tout au long de la journée.
"La climatisation est un bon moyen de sa rafraîchir mais il faut toutefois faire attention aux dangers car les différences de température (froid/chaud) créent des variations qui peuvent être mal supporter par l'organisme" avertit le docteur Daniel Jatob.